2025-08-25 (3)
News

CALL FOR EXPRESSION OF INTEREST — END OF PROJECT EVALUATION

The REcAP is a 48-months project funded by the European Union (EU) and implemented by the West
Africa Network for Peacebuilding (WANEP), the Danish Refugee Council (DRC) and the Stockholm
International Peace Research Institute (SIPRI) in 18 countries of West Africa and the Lake Chad Basin.
The primary objective of the project is to strengthen the role of civil society in effective peacebuilding,
crisis management and prevention of conflict and violent extremism in the 18 countries covered by the
project, and to also enable more informed decision making by policy makers. The idea behind the
network is to respond to capacity gaps and limitations to collaboration between peacebuilding experts,
policy makers and practitioners and to improve on the impacts, progress, and sustainability of
peacebuilding research, policy and practices.

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2025-08-25
News

APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT — ÉVALUATION DE FIN DE PROJET

Le REcAP est un projet de 48 mois financé par l’Union européenne (UE) et mis en œuvre par le Réseau
ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP), le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) et
l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) dans 18 pays d’Afrique de l’Ouest
et du bassin du lac Tchad. L’objectif principal du projet est de renforcer le rôle de la société civile dans
la consolidation de la paix, la gestion des crises et la prévention des conflits et de l’extrémisme violent
dans les 18 pays couverts par le projet, et de permettre aux décideurs politiques de prendre des
décisions plus éclairées. L’idée qui sous-tend le réseau est de répondre aux lacunes en matière de
capacités et aux limites de la collaboration entre les experts en consolidation de la paix, les décideurs
politiques et les praticiens, et d’améliorer l’impact, les progrès et la durabilité de la recherche, des
politiques et des pratiques en matière de consolidation de la paix.

Téléchargez le fichier iciClick to apply

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Policy Briefs

Prévenir l’extrémisme violent: retour sur l’expérience de la Mauritanie

Résumé Exécutif :

Dès le début des années 2000, la Mauritanie a été exposée à l’extrémisme violent, à l’instar de son voisin algérien. Entre 2005 et 2011, le pays a été la cible d’attaques menées par des groupes affiliés au Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), puis à Al-Qaïda. À partir de 2008, les autorités mauritaniennes ont démantelé plusieurs « cellules dormantes ». Cependant, depuis 2011, la Mauritanie fait figure d’exception dans une région où les attaques sont quotidiennes et les violences contre les populations civiles font de très nombreuses victimes, en particulier au Mali, au Niger et au Burkina Faso. Selon le Global Terrorism Index de 2024, la Mauritanie est considérée comme un pays avec « pas d’impact de terrorisme ». À l’inverse, le Burkina Faso est le pays plus touché au monde, tandis que le Mali et le Niger occupent respectivement les quatrième et cinquième rangs. Les groupes extrémistes violents rattachés à Al-Qaïda et à l’État islamique se sont durablement implantés dans le Sahel central et représentent une menace pour tous les pays voisins. La situation actuelle de l’extrémisme violent en Mauritanie, en comparaison avec les développements régionaux, prête au pays un caractère « d’exception ». République islamique, la Mauritanie a développé en 2012 une stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale et mis en place un certain nombre de mesures, comme le dialogue avec les djihadistes dans les prisons pour tenter de combattre l’extrémisme sur le terrain idéologique. Cette note d’orientation politique s’attache à retracer la genèse de la stratégie sur la base d’une analyse documentaire et d’entretiens individuels semi-directifs menés dans le pays auprès d’acteurs institutionnels ayant participé ou ayant été impliqués dans l’élaboration et la mise en œuvre de la stratégie mauritanienne de lutte contre le terrorisme et la criminalité transnationale. Cette note propose de présenter la structuration progressive de cette stratégie et les recommandations qui y sont liées.

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À PROPOS DE L’AUTEUR

Mohammed Vall Cheikh Sidi Abdallah

Après des études coraniques, il effectue ses études primaires et secondaires

à Aîoun El Atrouss et Nouakchott d’où il obtient un Bac A (lettres modernes françaises)

en 1974.  Il est alors orienté à l’Ecole Normale Supérieure d’où il sort professeur

de langues (arabe/français). Depuis 2023, il exerce les fonctions de Président

de l’Université Libanaise Internationale en Mauritanie (LIU).

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Policy Briefs

PREVENTING VIOLENT EXTREMISM: LESSONS FROM MAURITANIA

Executive summary:

Since the early 2000s, Mauritania has been exposed to violent extremism, much like its neighbour Algeria. Between 2005 and 2011, the country was the target of attacks carried out by groups affiliated with the Salafist Group for Preaching and Combat (GSPC), and later with Al-Qaeda. Since 2008, the Mauritanian authorities have dismantled several ‘sleeper cells’. However, since 2011, Mauritania has stood out as an exception in a region where attacks occur daily and violence against civilians claims large numbers of victims, particularly in Mali, Niger, and Burkina Faso. According to the 2024 Global Terrorism Index, Mauritania is considered a country with ‘no impact from terrorism’. In contrast, Burkina Faso is the most affected country in the world, while Mali and Niger rank fourth and fifth respectively. Violent extremist groups linked to Al-Qaeda and Islamic State have established a lasting presence in the central Sahel, and pose a threat to all neighbouring countries. The current situation of violent extremism in Mauritania, when compared with regional developments, makes the country appear something of an ‘exception’. Mauritania, which is an Islamic republic, developed a national strategy to combat terrorism and transnational crime in 2012, and introduced a number of measures, such as initiating dialogue with jihadists in prisons in an effort to combat extremism on the ideological front. This Policy Brief traces the origins of the strategy through documentary analysis and semi-structured individual interviews conducted in the country with institutional actors who participated in the development and implementation of Mauritania’s strategy to combat terrorism and transnational crime. It presents the gradual development of this strategy and the recommendations that emerge from it.

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About The Author

Mohamed Vall Cheikh Sidi Abdallah

After Koranic studies, he completed his primary and secondary studies

in Aîoun El Atrouss and in Nouakchott, where he obtained a Baccalaureate

A (modern French literature) in 1974. He was then referred to the École

Normale Supérieure, from which he graduated as a language teacher (Arabic/French).

 Since 2023, he has served as President of the Lebanese International University in Mauritania (LIU).

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Policy Briefs

PRÉVENIR L’EXTRÉMISME VIOLENT EN GAMBIE : REMÉDIER AUX VULNÉRABILITÉS ET RENFORCER LA RÉSILIENCE

Récemment, le Sahel a été le théâtre de plusieurs crises sécuritaires. Des attaques violentes contre des cibles civiles et contre des symboles des institutions étatiques par des groupes djihadistes et d’autres organisations extrémistes violentes continuent d’attirer l’attention, dans la région et dans le monde entier, sur cette situation sécuritaire complexe qui s’étend peu à peu au sud, vers les États côtiers ouest africains. Compte tenu des conséquences du radicalisme et de l’extrémisme violent sur le développement, la paix et la stabilité, le gouvernement gambien, ainsi que les organisations non gouvernementales (ONG) et les acteurs communautaires, s’efforcent de répondre à ces défis avec des politiques conçues pour combattre les difficultés économiques tout en renforçant les structures traditionnelles de consolidation de la paix dans le cadre du programme d’Infrastructure pour la paix (I4P). Dans ce contexte, le présent policy brief présente une analyse approfondie des principaux facteurs de la radicalisation et de l’extrémisme violent en Gambie. Il met en évidence le rôle des acteurs et des initiatives clés dans la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent et il évalue l’efficacité de la collaboration entre les acteurs du nexus humanitaire-développement-paix (HDP). Il propose également des recommandations politiques basées sur des preuves pour améliorer la collaboration entre les acteurs HDP et renforcer larésilience communautaire en Gambie dans le contexte actuel de transition démocratique et de réforme.

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À PROPOS DE L’AUTEUR
Biran Gai enseigne les sciences politiques à l’Université
de Gambie, au sein de la Division des sciences hu
maines et sociales de l’Unité de science politique. Il est
également responsable des programmes au sein du Dé
partement de gouvernance démocratique du Centre de
recherche et de développement des politiques (CRPD).

 

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Policy Briefs

PREVENTING VIOLENT EXTREMISM IN THE GAMBIA: ADDRESSING VULNERABILITIES AND STRENGTHENING RESILIENCE

In recent years, the Sahel has emerged as a hotspot of security crises. Violent attacks against civilian targets and symbols of state institutions by jihadist groups and other violent extremist organisations continue to draw regional and global attention to this complex security situation, which is also gradually extending southward to the West African coastal states. In light of the implications of radicalism and violent extremism for development, peace, and stability, the Gambian government, alongside non-governmental organisations (NGOs) and community-based actors, continues to address these challenges through policies aimed at reducing economic hardship while reinforcing traditional peacebuilding structures within the context of the Infrastructure for Peace (I4P) framework. Against this backdrop, this Policy Brief provides an in-depth analysis of the major drivers of radicalisation and violent extremism in The Gambia. It documents the roles of key actors and initiatives in preventing radicalisation and violent extremism and assesses the effectiveness of collaboration among humanitarian-development-peace (HDP) nexus actors. It also provides evidence-based policy recommendations to enhance collaboration among HDP actors and strengthen community resilience in The Gambia within the context of the ongoing democratic transition and reform agenda.

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About The Author

Brian Gai

Lecturer – Political Science Unit at the University
of The Gambia

Programs Lead for the Democratic Governance Department

at the Centre for Research and Policy Development (CRPD)

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Appel à Contributions

Le projet Recherche et Action pour la Paix (REcAP), financé par l’Union européenne, est mis en œuvre
par le Réseau ouest-africain pour la consolidation de la paix (WANEP), le Conseil danois pour les
réfugiés (DRC) et l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI) dans 18 pays
d’Afrique de l’Ouest et du bassin du lac Tchad.1 L’objectif global du projet est de renforcer le rôle de la
société civile, y compris les praticiens et les chercheurs régionaux, nationaux et communautaires dans
la consolidation de la paix efficace, la gestion des crises et la prévention des conflits et de l’extrémisme
violent en Afrique de l’Ouest et le bassin du lac Tchad pour permettre une prise de décision plus éclairée
par les décideurs politiques. Le présent appel est administré conjointement par WANEP, SIPRI et DRC.

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Call for Applications

The Research and Action for Peace (REcAP) project, funded by the European Union, is implemented by the West Africa Network for Peacebuilding (WANEP), the Danish Refugee Council (DRC), and the Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI) in in 18 countries of West Africa and the Lake Chad Basin1. The overall objective of the project is to strengthen the role of civil society, including regional, national, and community practitioners and researchers in effective peacebuilding, crisis management, and prevention of conflict and violent extremism in West Africa and the Lake Chad Basin to enable more informed decision making by policymakers. The present call is administrated jointly by WANEP, SIPRI, and DRC.

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